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GIA Solidarité international de la part du camarade Lutte Révolu
Enfin, qu’est-ce que la lutte pour la libération sociale ? Est-elle les idées et la théorie qui restent valables au passage des ans, qui résistent à l’obstination du temps, qui remédient aux faiblesses des combattants qui vont et viennent? Est-ce que nos idées sont plus importantes pour la lutte que nous-mêmes, les combattants ?
De ma part, je crois que l’essentiel de la lutte est le combattant lui-même, qui doit être le miroir de sa théorie et la refléter dans le monde. Moi, je crois en les combattants, en chacun de ceux-ci, mais aussi en tous ensemble. En ceux dont on n'a pas écrit une seule page aux livres de l'histoire, en ceux dont on n'a pas versé une seule larme pour leur perte. En ceux qui ont travaillé sans fatigue pour la révolution sociale sans que personne ne l’apprenne jamais.
Mais il y a cependant des combattants dont il faudra faire une bannière de leur figure et une chanson de leur nom. Des combattants qui sont notre miroir dans le monde. Des combattants qui prouvent, de la façon la plus difficile pour eux-mêmes, toute la beauté de la lutte pour la libération sociale. Des combattants qui sont la lutte elle-même.
Un de ces combattants est Georges Ibrahim Abdallah. Il est incarcéré depuis plus de 28 ans dans les prisons français, ayant déjà purgé une peine de réclusion à vie qu’on lui a imposé. Bien qu’un tribunal français ait décidé de le libérer et l’expulser au Liban, il reste toujours incarcéré, après des pressions exercées par les Etats-Unis.
Georges Ibrahim Abdallah reste toujours un symbole de la résistance à l'impérialisme occidental et au sionisme. Il reste toujours une source d'inspiration et de force pour nous tous.
En vue de l'appel international de solidarité pour le 27 février, j'envoie une grande embrassade au camarade Georges Ibrahim Abdallah.
Costas Gournas, membre de la ‘Lutte Révolutionnaire’